Synopsis :

Un pavillon résidentiel le soir. Caroline prépare le repas pendant que Charles regarde la télévision.Soudain, la dispute éclate. D’abord Banale, elle va très vite prendre des allures de tornades.
Ce « home sweet home » va se métamorphoser en terrain de tous les dangers, avec des règles qui ne sont plus tout à fait celles d’une société ordinaire…

Drame en huis clos de 14 minutes.
Écrit, réalisé , et monté par Eric Vromont
Avec : Christèle Billault, Vincent Bettinger, Marine Guicqueau et Micky (le chien)

© 2002 – Jacta est


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Storyboard :

En 2002, me voilà offerte l’immense opportunité de faire mon premier court-métrage !! Je pars donc, bille en tête, j’ai une semaine ou deux pour écrire un scénario, et on me laisse ma chance ! C’est peut-être la seule occasion que j’aurais jamais de m’exprimer au travers d’un film.

Scénario en mains, je me concentre sur la préparation du film, et notamment, sur le découpage. Et là, je fais, bien entendu, toutes les erreurs du débutant que je suis ! 100 plans pour un film de 13 minutes à tourner en 5 jours !

Avec toute la bonté du monde Mwanza Masosa, mon story-boarder et ami, perd des crayons à me restituer, plan après plan, mon film.

Le story-board m’a été d’une utilité incroyable, surtout quand il a fallu décider vite quels plans on devait éliminer pour rentrer dans les 5 jours alloués de tournage, tout en racontant l’histoire complète !


 
 

Anecdotes autour du film :

  • C’est mon premier court-métrage ! La société de production « Jacta Est » m’a formé au montage gracieusement et avec une gentillesse absolument incroyable ! Quand je leur ai dit que je voulais être réalisateur de films, ils m’ont tout de suite conseillé de d’abord me former au montage et après la réalisation des films serait plus simple. Ils avaient raison. Une fois formé au montage, françois deschamps m’a alors montré l’endroit où était stocké tout le matériel et il m’a dit « si tu m’écris un scénario dans la semaine, tout le matériel est à ta disposition »… J’ai bondi sur ma plume, c’est aussi mon premier scénario.
  • Le storyboard est la seconde chose que j’ai travaillé après le scénario… Il contenait pas moins de 100 plans pour un film de 13 minutes… mon storyboarder Mwanza Masosa et moi n’avions jamais fait de film… Mon producteur de l’époque françois deschamps était conscient de ma boulette… Mais, toujours soucieux de me former et surtout de me confronter au métier, il m’a laissé continuer pour mieux comprendre qu’un plan ne se tourne pas si facilement. La formation sur le terrain, la preuve par l’exemple. Merci françois !
  • J’ai trouvé les comédiens dans une troupe de théâtre à laquelle ils appartenaient tous les trois. C’est en les voyant jouer que j’ai constaté qu’ils ressemblaient comme deux gouttes d’eau aux personnages dessinés dans le storyboard (cf. vidéo plus haut).
  • Le chien qui joue Bandy était le chien familial, Micky…
  • Les prénoms des personnages sont les mêmes que ceux de la famille Ingalls de « la petite maison dans la prairie ».
  • Il y a le même crucifix dans toutes les pièces, toutes sauf une…
  • À cause de mon inexpérience, Dès le premier jour de tournage, nous avions un jour de retard… mais, une fois encore, le storyboard et la préparation très sérieuse que je me suis imposée ont fait que mes assistants et moi avons pu rebondir très vite et éliminer des plans en un éclair et sans regret.
  • La majorité de l’équipe était composée d’amis, de novices, nous étions tous aussi excités de l’opportunité que nous avions de tous nous amuser dans un projet commun. Certains amis n’avaient aucune envie de faire des films, mais ils sont venus pour s’amuser et par soutien. Merci à eux !
  • Le film est un huis clos, mais il a été filmé dans 4 lieux différents… Deux appartements, un pavillon et un… château ! si vous n’avez rien vu, c’est que nous avons réussi !
  • J’avais appelé la préfecture de police pour avoir l’autorisation de tourner Marine Gicqueau en train de marcher avec le fusil à pompe (c’est toujours le même fusil à pompe que j’utilise de film à film) dans les rues de sartrouville. La police avait dit vouloir se déplacer pour barrer la route, mais elle n’est jamais venue. Nous avons quand même tourné et juste fait peur à un couple qui n’osait plus venir se garer.
  • La fin du film n’était pas écrite ainsi, mais la réalisation de la fin était trop compliquée le jour du TOURNAGe. Nous avons donc improvisé une fin qui, elle non plus, ne se retrouve pas dans le film. Nous avions prévu qu’après que laura se soit éloignée avec son fusil, des enfants couraient et traversaient le plan tout en rigolant à gorge déployée, puis, très vite après, un homme leur courait après avec une machette, un sourire sur le visage. Seulement voilà, c’est mon père qui jouait ce fameux homme à la machette… Et en regardant les rushes, je ne pouvais pas garder mon sérieux, je ne cessais de rire, du coup, j’ai décidé de couper la scène au montage… Merci papa, encore une fois, pour ton dévouement… Car, il travaillait et venait aider au tournage ensuite… Aussi fatigué était-il…
  •  Ce film fait l’objet d’un BêTISIER « secret » dirons-nous, car nous avons tourné avec mes amis les séquences se jouant dans la télévision que regarde Charles. Seulement n’étant pas comédiens, il nous a fallu des heures pour pondre une scénette de quelques secondes… nous avions mal aux joues de rire… ET dans la séquence télévisée montrant une agression, c’est moi qui me fais agresser par mes amis et notamment une amie qui n’arrivait pas à simuler les coups de pieds et qui, une fois sur deux, m’en donnait de vrais dans le dos !
  • Bien plus tard, alors que je mangeais avec françois deschamps, mon formateur et producteur, alors que je faisais semblant de me servir en vin, je le servais pour lui tirer les vers du nez… DE fil en aiguille, j’ai réussi à lui faire avouer qu’il n’avait jamais lu le scénario, qu’il n’aimait pas forcément le film, mais qu’il fallait qu’il me donne ma chance… Merci encore François !

Casting complet :

Avec : Christèle Billault, Vincent Bettinger, Marine Gicqueau et Micky (Le chien)

Écrit, réalisé et monté par : Eric Vromont
assisté par : Jean-Charles Picard et Alexandra Staufer

Chef opérateur : Philip Dumont
Chef machino : François Deschamps
Ingénieur du son : Sébastien Garnier
Perchman : Nicolas Menage

Décors : Jacques La Ruaz

Maquillages et sfx : Sandrine Vromont

story board : Mwanza Masosa

Etalonnage : Eric Vromont
Mixage son / sound design et musique : Emmanuel Quirié et Frédéric Bures pour « La platine »

directeur de production : François Deschamps
suivi de production : Céline Moulys
Assistante de production : Marie Ruby

© 2002

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