Ce week-end, nous avons Hikikomoré

Une fin de semaine très productive pour le film « Hikikomori » !

Sophie Attelann  (la réalisatrice) et moi-même, avons coupé sans merci, déstructuré pour structurer, rythmé en arythmie, étiré le temps, créé l’instant, les pauses et les accélérations.
nous avons séparé, lié, déplacé, remplacé, supprimé, ajouté.
Nous avons semé les traces que nous vous invitons à suivre pour mieux vous perdre dans le film, et vous retrouver ensuite.
nous avons posé les bases de l’esthétique, des sensations, de l’angoisse, de l’asphyxie, du sensuel, du gênant, du mal-être, du beau, bref… nous avons Hikikomoré en flirtant avec le poétique.

Ce long-métrage atypique montre déjà une personnalité forte et revendiquée alors que nous n’en sommes qu’à un bout à bout – bien entamé certes, mais loin d’être fini.

Je découvre donc, avec plaisir, que le montage est une étape importante de ce métrage… Comme pour tous les films me direz-vous, mais là, ce que la réalisatrice désire, c’est que l’on s’amuse avec la chronologie, les temps morts, les pauses théâtrales, les ruptures et les envolées. Croyez-moi quand je vous dis qu’il n’est pas nécessaire de me le dire deux fois !

Non, décidément, nous allons nous amuser et vous proposer un film qui devrait vous interroger, vous surprendre, vous ravir, vous attendrir… en tout cas, il ne devrait pas vous laisser de marbre…

Vivement la prochaine séance de travail !